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Alimentation animale Moins de maïs, plus de blé

FranceAgriMer a une nouvelle fois révisé ses estimations d’incorporation de maïs en alimentation animale au profit du blé, moins cher et plus protéiné.

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À l’occasion du dernier conseil spécialisé des céréales de FranceAgriMer qui s’est tenu ce mercredi 14 décembre 2016, les prévisions d’utilisations de maïs par les fabricants français d’aliments du bétail sont une nouvelle fois revues à la baisse à 2,2 Mt (- 100 000 t par rapport au mois dernier). À l’avantage de quelle autre matière première ? Du blé dont les prévisions d’incorporations sont révisées à la hausse à 5,5 Mt (+ 100 000 t par rapport au mois dernier) compte tenu du taux de protéines élevé de la récolte 2016.

Baisses des exportations

Les prévisions de ventes de maïs et de blé vers l’Union européenne sont revues à la baisse. À 4,5 Mt pour le maïs (- 265 000 t par rapport au mois dernier), avec des perspectives moindres pour l’ensemble des destinations du Nord et du Sud. Et à 6,1 Mt pour le blé (- 165 000 t) principalement vers le nord de l’Union européenne en raison de la compétitivité des pays baltes en céréales fourragères.

 

Les prévisions d’exportation de blé tendre vers les pays tiers sont maintenues à 4,7 Mt à ce stade, sous réserve de la concurrence potentielle de l’Argentine vers l’Algérie en deuxième partie de campagne qui dépendra principalement de l’évolution des taux de fret maritime. Sur le marché français, les prévisions d’utilisations de blé par la meunerie et l’amidonnerie sont ajustées à la baisse à respectivement 4,8 Mt et 2,85 Mt.

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